LA MER A ANGLET (Fin)

Une tempête

Une tempête 
Approchait, et je vis, en relevant la tête, 
Un grand nuage obscur posé sur l'horizon ; 
Aucun tonnerre encor ne grondait ; le gazon 
Frissonnait près de moi ; les branches tremblaient toutes, 
Et des passants lointains se hâtaient sur les routes. 
Cependant le nuage au flanc vitreux et roux 
Grandissait, comme un mont qui marcherait vers nous. 
On voyait dans des prés s'effarer les cavales, 
Et les troupeaux bêlants fuyaient. Par intervalles, 
Terreur des bois profonds, des champs silencieux, 
Emplissant tout à coup tout un côté des cieux, 
Une lueur sinistre, effrayante, inconnue ; 
D'un sourd reflet de cuivre illuminait la nue, 
Et passait, comme si, sous le souffle de Dieu, 
De grands poissons de flamme aux écailles de feu, 
Vastes formes dans l'ombre au hasard remuées, 
En ce sombre océan de brume et de nuées 
Nageaient, et dans les flots du lourd nuage noir 
Se laissaient par instants vaguement entrevoir !

Victor HUGO

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Comments

[ROSA87]

ce poème est magnifique etles images superbes comme toujours

gros bisous ma Josiane

rosa

[Rose63]

Les vagues puissantes

J'aime beaucoup

Merci pour ce poème qui subliment ces magnifiques vues

Bonne fin de semaine Josiane

Bisous

[marcel]

Bonjour Josiane

quel joli spectacle et je vois que ton appareil a bien chauffé hihi pour notre plus grand plaisir

bisous

Marcel

[lemenuisiart]

Le dernier mais tu pourra encore en faire d'autres au prochain coup de vent

[celadon7]

la mer sans arrêt roulait ses galets

moi bob le phoque je les regardait

le phare isolé résistait aux brisants

pinnipède n'avait rien sous la dent

encore attendre la marée haute

attraper les anguilles en matelote

flux reflux étale ressac courants

c'est l'heure je part dorenavant