
Pendant la tempête
La barque est petite et la mer immense ;La vague nous jette au ciel en courroux,Le ciel nous renvoie au flot en démence :Près du mât rompu prions à genoux !
De nous à la tombe, il n’est qu’une planche.Peut-être ce soir, dans un lit amer,Sous un froid linceul fait d’écume blanche,Irons-nous dormir, veillés par l’éclair !
Fleur du paradis, sainte Notre-Dame,Si bonne aux marins en péril de mort,Apaise le vent, fais taire la lame,Et pousse du doigt notre esquif au port.
Nous te donnerons, si...
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